Dhülnor est la capitale des Terres de Dhül. Une cité prospère, ouverte à la diversité et où toutes les classes sociales et toutes les professions des Terres de Dhül sont représentées.
La ville est encerclée par une muraille qui ressemble bien plus à une palissade de pierres et dont le but est moins de protéger la ville que d'en délimiter le contour. Le cercle est divisé en quatre grands quartiers. Les bâtiments ne sont pas hauts. Une promenade longe la muraille et fait le tour de la ville. La voie principale part de l'entrée, au sud, puis se sépare en deux voies qui partent au nord-est et au nord-ouest. Toutes deux mènent à deux bâtiments appelé les Iris (les Dialme en omëju).
Placé vis-à-vis l'un de l'autre, ce sont les deux bâtiments les plus importants de la ville. Il s'agit de Dia Dënazo et Dia Omazo, respectivement l'Iris de l'Etude et l'Iris et de la Culture. Dia Dënazo s'apparente à une cité étudiante avec ses amphithéâtre, ses salles de conférences et ses bibliothèque d'archives (où est conservé notamment le Livre d'Öm et tous ses appendices), et Dia Omazo abrite des infrastructures culturelles et sportives telles que théâtres, salles de concert, terrains de sport, galeries d'exposition, etc.
Tout au nord se trouvent les quartiers administratifs, dont le bâtiment qui fait de cette ville la capitale des Terres de Dhül, et que le peuple omëju appelle l'Ulmenïom. Ce terme désigne non seulement le conseil des clans et des familles, qui est l'organe exécutif, mais aussi le bâtiment de forme triangulaire pointé vers le sud depuis lequel les membres du conseil gouvernent.
Le reste de la ville est organisée autour de ces édifices, avec deux petits quartiers administratifs de part et d'autre de l'Ulmenïom, des quartiers de commerces et d'industries distribués au nord des Dialme. Le centre de la ville, entre les iris, est une grande place spacieuse, réservé au marché local et aux évènements. Enfin, toute la moitié sud de la ville est quant elle constituée d'habitations.
Fondée par Mïra Lëra en l'an 10 du calendrier Iannien, alors dirigeant des derniers omëjulme nomades, le nom de la ville est une contraction de Dhulno Hor, signifiant la "Cité Sereine" en langue omëju.
La ville de Dhülnor est un joyau de civilisation omëju. Elle est un centre économique, culturel et artistique développé dans le respect des besoins de chaque citoyen et de son environnement. Elle est également un cas d'école de l'application du Satisfécisme, qui est le système économique déployé en Terres de Dhül. Un système centré autour du bonheur et du confort de ses citoyens, théorisé, mis à jour et déployé depuis Dhülnor.